La ligne hiérarchique, elle-même surprise par l’événement soudain, peut être démunie face à la souffrance de ses collaborateurs ou à leur incompréhension de l’événement en question.
Les personnes impliquées, qu’elles soient témoin, victime ou auteur, peuvent développer par la suite des troubles post-traumatiques, avec par exemple des cauchemars, des flash backs ou un évitement du lieu en lien avec l’événement en question.
Une intervention précoce permet de détecter au plus tôt la survenue de telles difficultés et d’orienter si besoin les collaborateurs impactés vers des structures de soin adaptées.
Un soutien psychologique peut permettre un maintien ou un retour au travail (en cas d’arrêt maladie) dans les meilleures conditions psychiques.
De plus, la mise en place d’un dispositif spécialisé d’accompagnement psychologique (cellule psychologique) participe à la reconnaissance par l’établissement du caractère exceptionnel de l’événement et de ses répercussions éventuelles sur chacun.